Mont‐Blanc Septembre 2007
En faisant la vallée blanche à ski au mois de mars , mon fils Frédéric 28 ans m’a lancé un défi : et si on faisait le Mont‐Blanc. Il est vrai que lorsqu’on est à 3 800 m il ne paraît pas loin le sommet. Et pourquoi
pas ?
Après renseignements pris auprès de Jean Jacques Weber, j’ai réservé le guide Roland Devigne pour une ascension début septembre par fenêtre météo (prévision de beau temps). Pour cela j’ai fait deux semaines d’entraînement en montagne avec des cols à 3 200 m et mon fils s’est préparé en faisant du VTT. Le guide m’a prévenu d’une fenêtre météo pour le 02 et 03 septembre. Nous sommes donc partis au Fayet où nous avons passé la nuit. Départ lundi matin à 8 heures avec le train du Mont‐Blanc jusqu’au Nid d’ Aigle à 2 500 m, ensuite montée fastidieuse en cordée et crampons à travers les rochers, la neige et la glace jusqu’au refuge du Goûter à 3 817 m que nous avons atteint à 14h30. Après midi repos, dîner à 18h et dodo à 21h.
Réveil à 2 heures du matin, équipement et départ à 3 heures par ciel étoilé vers le Dôme du Goûter et le refuge Vallot à 4 362 m. C’est à cette hauteur que mon fils a eu des nausées et le guide a décidé de le laisser au refuge. Nous avons donc continué seuls et le sommet a été atteint à 6h15 mn par ‐15° C et vent à 40 km/h.
S’en est suivi une longue descente de 7 heures jusqu’au Nid d’Aigle ou nous avons repris le train. Cette course qui ne représente aucune difficulté majeure a été une belle expérience pour moi et mon fils, elle prouve aussi que l’entraînement a toute son importance et pour ceux qui voudrait se lancer je leur conseille de le faire sur trois jours.
Patrice KLAM